Nous expliquons clairement pourquoi ce diagnostic devient central pour préparer une rénovation efficace et valoriser un bien avant une vente.
Le audit énergétique évalue la performance du logement, détaille l'état des éléments thermiques et propose des scénarios de travaux. Il oriente vers des interventions qui améliorent le confort, la qualité de l'air et la performance globale.
Obligatoire pour certaines classes depuis 2023 et étendu depuis 2025, ce diagnostic délivre un rapport PDF et un récapitulatif XML standardisé, valable cinq ans. Le coût n’est pas réglementé.
Notre guide vise à expliquer simplement à qui il s'applique, ce qu'il contient, comment le réaliser et comment financer les travaux qui en découlent. Nous clarifions aussi la différence entre cet examen et le DPE, et pourquoi les deux sont complémentaires pour le propriétaire.
En pratique, l'audit fournit une feuille de route chiffrée et adaptée au bâtiment. Il aide à prioriser les travaux, réduire la consommation d'énergie et limiter l'impact sur les factures futures.
Comprendre le rôle du diagnostic pour préparer une rénovation efficace.
Savoir quelles obligations s'appliquent selon la classe du logement.
Connaître les livrables : rapport PDF et récapitulatif XML.
Prioriser les travaux pour améliorer la performance et réduire les factures.
Différencier cet examen du DPE et utiliser les deux de concert.
L'élargissement des exigences place désormais la performance réelle du logement au cœur des décisions. Cette évolution sensibilise les acquéreurs aux enjeux écologiques et propose des interventions pour le confort thermique et la qualité de l'air.
En pratique, l'obligation étendue aux classes E modifie le déroulé d'une mise en vente. Elle encourage à mieux cibler la rénovation pour réduire la consommation et améliorer la classe énergétique.
Le modèle officiel, appliqué depuis 2024, garantit un contenu homogène et comparable entre dossiers. Pour un propriétaire, c'est une opportunité d'objectiver l'état du bâtiment et de planifier des étapes cohérentes.
Cas fréquents : ventes de maisons E, F, G et préparation des dossiers d'aides.
Effets attendus : baisse des dépenses d'énergie, réduction de l'empreinte carbone, progression de la classe.
Indicateurs clairs (kWhEP/kWhEF, CO2) facilitent l'évaluation de l'impact des travaux.
Nous proposons une lecture pédagogique des priorités. L'objectif : transformer un état initial perfectible en une trajectoire de rénovation réaliste et lisible pour l'acheteur.
La mise en vente d'un logement classé E, F ou G réclame désormais des pièces spécifiques. Nous expliquons les dates et qui est concerné pour éviter les retards lors d'une transaction.
À compter du 1er janvier 2025, tout logement noté E par le DPE doit fournir un audit. Ce document complète le dossier de vente et facilite l'évaluation des travaux à prévoir.
Depuis avril 2023, les logements classés F et G en vente sont soumis à la même obligation. L'objectif est de lutter contre les passoires thermiques et protéger l'acheteur.
L'obligation s'étendra aux D au 1er janvier 2034 : anticiper évite les urgences. Pour l'outre‑mer, F/G sont concernés depuis le 1er juillet 2024 et E le 1er janvier 2028.
Validité : le document reste valable 5 ans, utile pour planifier une vente ou une rénovation.
Transactions : l'absence de pièce obligatoire peut bloquer la vente et créer un risque juridique.
Cas particuliers : immeubles en monopropriété : c'est le classement global qui s'applique.
Cette étude technique va bien au‑delà d’un simple relevé : elle définit des pistes de travaux chiffrées et prioritaires.
La démarche consiste en une étude thermique poussée qui décrit l'état initial du logement. Elle présente plusieurs scénarios de travaux et les performances projetées.
Objectifs : améliorer le confort, réduire consommations et émissions, et établir une feuille de route crédible pour la rénovation.
Le dpe classe et mesure la performance actuelle. Le diagnostic que nous présentons va plus loin : il propose des recommandations, des coûts et des gains chiffrés.
Les données du dpe servent de base pour estimer l'état avant travaux, garantissant cohérence méthodologique.
Le document suit le modèle officiel depuis 2024 et reste valable cinq ans. Cette durée permet de planifier une vente ou d’échelonner des interventions sans refaire immédiatement le dossier.
Bénéfices : rassurer l'acheteur, clarifier la valorisation du bien et prioriser les aides.
Pour réaliser audit énergétique, faites appel à un professionnel qualifié pour des recommandations adaptées au bâtiment.
Nous détaillons ici les éléments obligatoires et les livrables que vous recevrez après l'étude.
Le professionnel reprend et vérifie les données du dpe. Il trace un schéma clair des déperditions thermiques.
Il note aussi les systèmes de pilotage existants pour objectiver la performance énergétique avant travaux.
Deux scénarios minimum sont présentés.
Par étapes : gain d'au moins deux classes dès la première phase, traitement d'au moins deux postes d'isolation.
En une seule étape : traitement global des six postes (murs, planchers, toiture, menuiseries, ventilation, chauffage/ECS).
Les projections indiquent kWhEP/kWhEF par usage et total, émissions CO2 et classe après travaux.
Le rapport inclut estimations de coûts, aides mobilisables et recommandations pour la ventilation.
Livrable | Délai | Contenu clé |
---|---|---|
Rapport PDF | ≤ 1 mois | État initial, scénarios, projections, coûts, recommandations |
Récapitulatif XML | Remis avec le PDF | Format standardisé, conservé par le prestataire |
Annexes | Selon besoin | Factures, plans, schémas de déperditions, calculs détaillés |
Commencer par sélectionner le bon intervenant garantit des relevés fiables et des préconisations adaptées. Nous présentons ici qui peut intervenir, ce qui se vérifie sur place et les documents utiles.
Professionnels habilités : architectes formés, sociétés d’architectes, bureaux d’études et professionnels RGE. Pour les logements collectifs en monopropriété, la norme RGE 1905 s'applique.
Non‑sous‑traitance : le diagnostiqueur choisi réalise lui‑même la mission. C’est un gage de traçabilité et de qualité.
La visite sur site est indispensable : prise de mesures, relevés des parois, contrôle des systèmes et vérification de l'état indiqué par le dpe.
Le rapport doit respecter le modèle officiel de 2024, garantissant des livrables comparables et complets.
Préparez le récapitulatif DPE, les factures de travaux, les diagnostics techniques (électricité, gaz) et les plans si disponibles.
Nous conseillons aux propriétaires d’être présents ou de mandater une personne, et de faciliter l’accès aux combles, chaufferie et compteurs.
Pour réaliser audit, anticipez les délais et privilégiez l’expérience pour obtenir des recommandations actionnables.
Pour définir une trajectoire de travaux claire, il faut distinguer les parcours progressifs, globaux et aménagés.
Parcours par étapes : viser un gain ≥ 2 classes dès la première phase. Priorité à l'enveloppe : isolation murs/toiture/planchers et amélioration de la ventilation.
Parcours global en une étape : coordonner les six postes (murs, planchers, toiture, menuiseries, ventilation, chauffage/ECS) pour mutualiser les interventions et maximiser la performance finale.
Parcours aménagé : si la classe B est inatteignable pour contraintes techniques, patrimoniales ou financières, fixer des cibles réalistes : C pour un E initial, D pour un F, E pour un G.
Indicateurs clés : kWhEP/kWhEF (par usage et total), émissions CO2, économies d'énergie et impact sur les factures annuelles.
Arbitrages techniques : traiter l'isolation en même temps que les menuiseries et la ventilation pour éviter ponts thermiques.
Pilotage : prévoir régulation et programmation pour stabiliser les gains et sécuriser les économies.
Anticiper le budget lié au diagnostic et aux aides locales est une étape clé avant d'engager des travaux.
Le coût n'est pas réglementé. Il varie selon la surface, la complexité et le niveau d'étude. En pratique, comptez une fourchette courante entre 900 et 2 000 €.
Plusieurs facteurs expliquent ces écarts : typologie (maison ou immeuble en monopropriété), précision des scénarios, déplacements et annexes demandées.
MaPrimeRénov’ propose une aide à l'étude sous conditions. Attention : le parcours accompagné (Mon Accompagnateur Rénov’) peut imposer des règles de compatibilité.
L'éco‑PTZ bonifié peut monter jusqu'à 50 000 € lorsque l'étude préalable est fournie. Ce prêt facilite la rénovation énergétique globale.
Des collectivités complètent les dispositifs nationaux. Exemples : Normandie 800 € TTC, Métropole de Lyon 75% du montant plafonné à 900 € TTC, Métropole de Nantes 250 € TTC.
Nous recommandons de combiner aides nationales et locales. Respectez les conditions (présentation du dpe, validité 5 ans, cohérence du projet) et anticipez les demandes dès janvier 2025 pour fluidifier les démarches.
Élément | Montant indicatif | Conditions clés |
---|---|---|
Coût moyen | 900 – 2 000 € | Surface, complexité, livrables |
MaPrimeRénov’ | Variable | Aide possible, compatibilités selon parcours accompagné |
Éco‑PTZ bonifié | Jusqu'à 50 000 € | Audit préalable exigé pour plafond max |
Aides locales | Normandie 800 € / Lyon 75% ≤ 900 € / Nantes 250 € | Renseignements auprès de la collectivité |
Pour le propriétaire, disposer d'un document structuré facilite les choix techniques et financiers avant toute rénovation du bien.
Pour les ventes de logements classés, l'obligation existe déjà pour F et G depuis avril 2023 et s'applique à E au 01/01/2025. Ces cas demandent une préparation pour éviter les retards lors du compromis.
Le livrable (PDF + XML) est valable 5 ans. Il propose au moins deux scénarios, des projections de consommation, et des estimations de coûts. Le prix n'est pas réglementé, mais des aides nationales et locales aident à financer les travaux dès janvier.
En pratique, pour chaque cas : programmez la visite, rassemblez les pièces, et mandatez un professionnel habilité. Ainsi, le bien gagne en lisibilité et en valeur lors de la vente.
L’audit énergétique est une étude approfondie du logement qui détaille les pertes thermiques, les scénarios de rénovation et les gains attendus. Le DPE (diagnostic de performance énergétique) donne une étiquette synthétique de consommation et d’émissions. Le premier sert à orienter des travaux ciblés et chiffrés, le second à informer l’acheteur ou le locataire.
À partir du 1er janvier 2025, les propriétaires de logements classés E sont visés par de nouvelles obligations liées à la vente et à la rénovation. Des règles antérieures s’appliquent déjà aux passoires thermiques F et G depuis avril 2023, avec des jalons supplémentaires prévus d’ici 2034 pour étendre le dispositif aux classes D.
Les audits doivent être menés par des professionnels habilités : architectes, bureaux d’études thermiques ou opérateurs RGE respectant les exigences réglementaires. La visite sur site est obligatoire, le modèle officiel doit être utilisé et la non‑sous‑traitance est encadrée pour garantir la qualité et la traçabilité.
Vous recevez un rapport détaillé en PDF présentant l’état des lieux, les pertes thermiques, au moins deux scénarios de travaux cohérents, estimations de coûts, consommations après travaux, émissions de CO2 et les aides mobilisables. Un récapitulatif standardisé au format XML peut aussi être fourni pour les bases officielles.
Le tarif n’est pas réglementé : il varie selon la surface, la complexité, la localisation et la qualification du diagnostiqueur. Des aides comme MaPrimeRénov’, l’éco‑PTZ et des dispositifs locaux (Normandie, Lyon, Nantes, etc.) peuvent réduire le reste à charge. Le rapport indique les dispositifs adaptés et les conditions d’éligibilité.
Fournissez le DPE antérieur si disponible, factures de consommation et travaux (chauffage, isolation, ventilation), plans et diagnostics techniques. Ces pièces facilitent le diagnostic, améliorent la précision des projections de consommation et accélèrent l’analyse.
Chaque scénario propose des interventions sur les postes clés : isolation des murs et combles, remplacement ou amélioration du système de chauffage, ventilation, menuiseries, et éventuels dispositifs de contrôle. Le rapport présente les gains en kWhEP/kWhEF, économies attendues et classes énergétiques visées.
Dans certains cas, un traitement global de tous les postes (isolation, chaudière ou pompe à chaleur, ventilation, menuiseries) permet d’atteindre la classe B dès la première phase. Quand cela n’est pas réaliste, le parcours aménagé fixe des cibles intermédiaires (C, D ou E) avec priorisation des actions à réaliser.
Oui. Le rapport projette la baisse de consommation et des émissions de CO2 après travaux, et fournit des estimations d’économies sur les factures. Ces indicateurs permettent d’arbitrer entre scénarios selon le budget et le retour sur investissement.
Oui. Les territoires ultramarins ont des jalons distincts avec des échéances spécifiques (par exemple 2024 et 2028 pour certaines mesures). Les dispositifs d’aide et les solutions techniques peuvent aussi différer en raison du climat et des habitudes de construction.
Depuis avril 2023, des contraintes pèsent sur la vente des passoires thermiques : obligations de réalisation de diagnostics, possibles interdictions progressives de location et exigences d’information renforcée. Ne pas anticiper les travaux peut réduire l’attractivité et la valeur du bien.
Oui. Le rapport propose des solutions adaptées au logement (remplacement de chaudière par une pompe à chaleur, amélioration de la ventilation, systèmes hybrides, etc.), en tenant compte des coûts, de la performance et des aides disponibles.
Les coûts sont fournis sous forme d’estimation par poste, basées sur des grilles, retours de marché et données locales. Ils servent de base pour les devis d’artisans et pour faire monter des dossiers de subvention. Le chiffrage est indicatif ; un relevé d’offres d’exécution sera nécessaire pour validation budgétaire.
Le format XML permet l’intégration dans les bases officielles et facilite le suivi administratif des travaux et des aides. Il standardise les informations clés (consommations, scénarios, performances) pour les organismes financeurs et les notaires.
Oui. Si vous doutez de la qualité de la mission, vous pouvez solliciter un second diagnostiqueur habilité. Conservez toutes les pièces fournies (rapports, photos, relevés) et vérifiez que l’expert a respecté le modèle officiel et les préconisations réglementaires.
Suivez la consommation en kWh (kWhEP/kWhEF selon méthode), les émissions de CO2, l’évolution des factures et le confort (température, humidité). Les relevés avant/après sur 12 mois donnent une vision fiable des économies réelles.