Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un outil clé pour évaluer la consommation énergétique d’un logement et son impact environnemental. Il guide les décisions de rénovation, les transactions immobilières, et l’accès aux aides à la rénovation.

Mais à partir du 1er janvier 2026, une réforme importante va modifier son calcul : le facteur de conversion de l’électricité en énergie primaire passera de 2,3 à 1,9.

Chez renOdit nous vous aidons à mieux comprendre et anticiper les conséquences de cette évolution. Voici l’essentiel, de manière claire et pédagogique.

🔎 1. Le facteur de conversion, c’est quoi ?

Le DPE mesure la consommation d’énergie primaire, c’est-à-dire l’énergie nécessaire à produire, transformer et transporter l’énergie finale que vous utilisez chez vous (chauffage, eau chaude, éclairage...).

👉 L’électricité, contrairement au bois, au fioul ou au gaz, subit des pertes à chaque étape. Pour 1 kWh d'électricité consommée, il a en réalité été nécessaire de produire plus d'1 kWh d'énergie, du fait des pertes liées au moyens de production et au réseau de transport de l'électricité. Afind e tenir compte de ces pertes, un coefficient de conversion est appliqué :

• Avant 2021 : 2,58

• Depuis 2021 : 2,3

• À partir du 1er juillet 2026 : 1,9

Ce dernier chiffre correspond à la valeur de référence européenne, que la France a choisi d’adopter pour refléter les améliorations du mix électrique national.

🧭 2. Pourquoi ce changement ?

La réforme a été officiellement annoncée par le Gouvernement le 9 juillet 2025. Elle répond à plusieurs objectifs :

• Mieux représenter la décarbonation du mix électrique français (majoritairement nucléaire et renouvelable),

• Corriger une incohérence : certains logements chauffés à l’électricité étaient pénalisés dans le DPE, alors qu’ils émettent moins de CO₂ que ceux chauffés au gaz ou au fioul,

• Cibler les efforts de rénovation sur les logements réellement les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES),

• Favoriser une électrification raisonnée des usages, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone.

🏠 3. Quels impacts pour mon logement ?

📉 Une baisse mécanique de la consommation d’énergie primaire

Prenons un exemple :

Pour un logement 100 % électrique consommant 100 kWh/m²/an d’électricité finale
➤ Avec le coefficient 2,3 : 230 kWh/m² d’énergie primaire
➤ Avec le coefficient 1,9 : 190 kWh/m² d’énergie primaire

👉 Sans aucun travaux, le logement gagne donc en performance énergétique sur le papier, suite au changement de la méthode.

🟢 Une étiquette DPE potentiellement améliorée

Si votre logement est chauffé à l’électricité, la baisse du coefficient peut :

• Améliorer sa classe énergétique (passer de E à D, ou de F à E par exemple),

• Sortir certains biens du statut de passoire énergétique (F ou G),

• Faciliter l’obtention d’aides à la rénovation.

💡 Selon les cas, le gain peut atteindre 1 à 2 classes, notamment pour de petits logements 100 % électriques.

🛑 En revanche :

• L’étiquette GES (émissions de CO₂) ne change pas,

• Tous les logements ne verront pas leur étiquette évoluer,

• Aucun logement ne sera pénalisé par cette réforme.

🗓️ 4. À partir de quand ?

Le nouveau facteur de 1,9 s’appliquera de manière native aux DPE réalisés à partir du 1er janvier 2026.
Les DPE antérieurs à cette date resteront valides, mais ils ne bénéficieront pas d'une mise à jour automatique : une attestation de nouvelle étiquette pourra néanmoins être téléchargée sur le site de l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe.

🔧 5. Quels impacts sur la rénovation et les aides ?

• Pour les aides comme MaPrimeRénov’, les DPE et audits antérieurs resteront valables, même sans attestation.

• Les propriétaires pourront choisir entre les anciennes ou nouvelles versions, selon ce qui est plus avantageux pour eux.

• La réforme renforce l’intérêt d’installer une pompe à chaleur, notamment pour les logements actuellement chauffés au gaz ou au fioul.

⚠️ Cela ne signifie pas qu’il faut revenir aux convecteurs électriques anciens, peu performants et coûteux à l’usage : leur faible coût d’achat ne compense pas leur consommation.

En revanche, les équipements comme les chauffe-eau thermodynamiques ou solaires deviennent encore plus attractifs.

🏘️ 6. Quel impact à l’échelle nationale ?

📊 Le changement de coefficient pourrait faire sortir environ 450 000 logements du statut de passoire thermique (F ou G), parmi les 4,8 millions que compte le parc de résidences principales.

Cela permettra de mieux concentrer les aides et efforts sur les logements les plus énergivores et les plus émetteurs de CO₂.

🤝 7. Comment renOdit vous accompagne

Chez renOdit, nous avons déjà intégré cette évolution dans nos outils d’analyse. Grâce à notre plateforme, vous pouvez :

✅ Simuler votre DPE actuel et votre DPE post-2026
✅ Visualiser les gains potentiels après travaux
✅ Planifier les travaux les plus efficaces et rentables
✅ Préparer sereinement une vente, une location, ou une demande d’aide à la rénovation

Notre mission : vous aider à prendre les meilleures décisions, avec des données fiables, à jour, et en toute transparence.

✏️ 8. À retenir

🧠 En résumé

La réforme du DPE en 2026 rééquilibre les règles du jeu : elle valorise les logements déjà plus vertueux en matière d’émissions carbone, et recentre les enjeux de la rénovation énergétique autour des logements les plus émetteurs de CO₂.

Chez renOdit, nous sommes là pour vous guider dans cette transition, vous aider à mieux comprendre, mieux planifier… et mieux rénover : cliquez ici pour étudier votre logement.