Nous présentons un matériau de nouvelle génération qui combine légèreté et très forte efficacité. Composé d’environ 95–98 % d’air et de 2–5 % de silice, il affiche une densité très faible et des performances thermiques remarquables.
Sa conductivité thermique varie souvent entre 0,011 et 0,020 W/m·K selon les produits. Des panneaux rigides à base d’aérogel silice nanoporeuse atteignent λ ≤ 0,020 W/m·K à 25 °C, avec hydrophobie ≥ 99 % et classement feu A1.
Ce matériau existe en panneaux, enduit ou granulés et s’utilise en rénovation comme en construction neuve. Il permet d’atteindre de forts niveaux d’isolation avec des épaisseurs réduites (3–25 mm) et une durée de vie souvent supérieure à 25 ans.
Notre guide vise à clarifier quand cet isolant est pertinent, quels résultats attendre et quels coûts prévoir. Nous adoptons un angle concret: données vérifiables, comparatifs et conseils d’achat pour sécuriser votre projet.
Performance: conductivité très basse pour un gain d’espace.
Formats: panneaux, enduit, granulés selon l’usage.
Durabilité: stabilité >25 ans sur certains produits.
Sécurité: possibilité de classement feu A1 et forte hydrophobie.
Public: adapté aux projets où chaque millimètre compte.
Lorsque l'espace disponible est limité, un matériau ultra-performant devient souvent incontournable.
Le marché appliqué à ce matériau atteint environ 1,3 Md$ en 2024 et affiche un TCAC supérieur à 10 % jusqu'en 2034. Cela traduit une offre qui se structure et des gains d'innovation à venir.
Pour un projet isolation en rénovation contraint, patrimoine ou copropriété, il peut être déterminant. Sa très faible épaisseur permet d'atteindre des performances thermiques élevées sans perdre d'espace utile.
La légèreté facilite la pose sur supports fragiles. La silice nanoporeuse limite les transferts de chaleur, utile dans les zones difficiles à traiter.
Gains long terme : facture énergétique réduite et performances stables.
Polyvalence : ITI, ITE, combles, planchers, enduits et vrac.
Critères techniques : classement feu, hydrophobie et perméabilité pris en compte.
Critère | Atout | Quand l'utiliser |
---|---|---|
Encombrement | Épaisseur minimale | Rénovation limitée |
Durabilité | Performances stables long terme | Projets exigeants |
Manipulation | Léger, pose sur supports sensibles | Patrimoine, façades complexes |
La dynamique commerciale de 2025 marque une étape : l’offre se densifie et les chantiers se multiplient.
Contexte : le marché mondial valait ~1,3 Md$ en 2024, avec un TCAC attendu > 10 % (2025–2034). Cette hausse nourrit l’arrivée de références produits et l’extension des cas d’usage.
Le niveau d’adoption progresse dans le bâtiment et la construction, porté par la demande d’efficacité énergétique et la contrainte d’espace.
Les matériaux à base d’aérogel ciblent des niches : faibles épaisseurs, ponts thermiques et façades patrimoniales.
Les prix varient : panneaux ≈ 40–80 €/m², enduit posé ≈ 350–400 €/m² TTC; l’écart se justifie par la performance et la longévité.
Non seulement réduire les pertes thermiques, mais aussi améliorer le confort et la sécurité selon le produit choisi.
La normalisation et l’expertise des poseurs rendent les projets plus fluides. Aérogel peut être envisagé pour des opérations où l’épaisseur ne peut pas augmenter. 💡 Attendez-vous à plus d’options techniques et de services d’accompagnement.
La clé de son efficacité tient à une microstructure où l'air est littéralement piégé. L’aérogel silice contient environ 95–98 % d’air et 2–5 % de silice. Les pores sont si petits qu’ils réduisent la conduction et la convection internes.
Cette structure nanoporeuse limite les trajectoires libres des molécules d’air. Résultat : la conductivité thermique peut descendre à ~0,011–0,013 W/m·K (voire ≈0,020 W/m·K selon formulation).
Le transfert technologique de l’aérospatial au bâtiment a permis d’industrialiser des panneaux, des enduits et des granulés adaptés aux chantiers. Ces formes répondent à des besoins différents : rigidité, continuité ou remplissage de cavités.
Les pores nanométriques + un squelette de silice minimal expliquent la conductivité extrêmement faible.
La structure ouverte facilite la perméabilité à la vapeur d’eau, ce qui peut réduire la rétention d’humidité.
Le fort ratio air/silice confère une grande légèreté, utile en réhabilitation.
En pratique, cette physique interne se traduit par des performances thermiques élevées avec de faibles épaisseurs. Nous conseillons de choisir la forme selon l’usage : panneaux pour rigidité, enduit pour continuité, granulés pour cavités.
Voici les atouts techniques et pratiques qui expliquent l’intérêt réel pour certains projets. Nous listons les chiffres et les effets concrets sur une paroi.
Isolation thermique : pour des panneaux de silice, la conductivité thermique peut atteindre ≤ 0,020 W/m·K (certains produits descendent à 0,011–0,013 W/m·K). La structure inorganique assure une stabilité des performances dans le temps.
Isolation acoustique : la capacité d’absorption varie selon la densité et la forme. Des études montrent une réduction de la transmission sonore jusqu’à 16 dB pour certains formats.
Résistance à l’eau et feu : hydrophobie ≥ 99 % sur certains panneaux, perméabilité aux gaz préservée et classement feu A1 possible. Durabilité annoncée > 25 ans ; maintenance quasi nulle.
Exemple : un panneau bien posé conserve sa conductivité et ne tasse pas notablement. Pour maximiser l’effet thermique extrêmement faible, viser une continuité de couche et soigner la pose.
Propriété | Valeur typique | Impact |
---|---|---|
Densité | 200–280 kg/m³ | Légèreté, pose sur supports sensibles |
λ (25 °C) | ≤ 0,020 W/m·K | Gain d’espace thermique |
Réduction sonore | Jusqu’à 16 dB | Confort acoustique |
Les formats disponibles répondent à des contraintes très différentes : finesse, continuité ou remplissage.
Panneaux d’aérogel silice
Ces panneaux associent un cœur nanoporeux en silice à une trame fibreuse et un film multicouche. Ils offrent une épaisseur maîtrisée (3–25 mm) et une pose courante par collage, vissage ou fixation mécanique.
Enduit isolant
L’enduit est un mélange de particules + liant. Il s’applique en couche continue pour supprimer les ponts thermiques et peut atteindre plusieurs centimètres en ITE.
Vrac et granulés
Les granulés peuvent être insufflés dans des cavités. Ils sont pratiques pour murs creux et zones d’accès difficile.
Autres variantes
Ce matériau peut être intégré à des matrices fibreuses pour améliorer la tenue mécanique. Les formes peuvent être combinées selon la zone.
Forme | Usage type | Avantage principal |
---|---|---|
Panneaux | Parois planes | Finesse et λ bas |
Enduit isolant | Détails, ponts thermiques | Continuité de la couche |
Vrac / Granulés | Murs creux | Accès difficile, remplissage |
Chaque surface du bâtiment impose des solutions : panneaux fins pour l'intérieur, enduits continus pour l'extérieur, granulés pour les cavités.
En ITI, des panneaux minces ou des enduits permettent un vrai gain d’espace. Ils offrent un confort thermique homogène et une pose rapide.
En ITE, un enduit aérogel crée une enveloppe continue. Il limite les ponts thermiques et préserve la surface habitable.
Sur toitures et combles, aérogel est léger et n’alourdit pas la charpente. Il offre une bonne résistance à l’humidité, utile sous rampants.
Pour planchers et dalles froides, l’intégration en chape limite les pertes vers les sous-sols et améliore le confort au sol.
"Choisir la bonne forme (panneaux, enduit, granulés) conditionne le niveau de performance sur chaque surface."
Aide à la pose : aérogel peut être appliqué sur supports variés avec systèmes adaptés.
Performance : dépend du λ produit et de l’épaisseur mise en œuvre.
Usage | Format conseillé | Atout clé |
---|---|---|
ITI (murs intérieurs) | Panneaux fins / enduit | Conserve l'espace intérieur |
ITE (façades) | Enduit aérogel | Enveloppe continue, réduit ponts thermiques |
Toitures / combles | Panneaux légers | Faible masse, résistance humidité |
Planchers | Chape isolante | Barrière contre le froid |
Un regard chiffré sur λ et R montre rapidement les écarts entre solutions. Nous comparons les conductivités et les épaisseurs nécessaires pour atteindre R = 5 m²·K/W.
Aérogel : λ ≈ 0,013–0,020 W/m·K → R=5 avec ~3,6–5 cm.
PIV (panneaux sous vide) : λ ≈ 0,0035–0,0050 W/m·K → ~2,4 cm mais fragile et coûteux.
Polyuréthane (PUR) : λ ≈ 0,022–0,028 W/m·K → 7–9 cm.
Laines minérales : λ ≈ 0,032–0,045 W/m·K → 9–12 cm.
PSE/XPS : λ ≈ 0,035–0,040 W/m·K → épaisseurs proches des laines.
Biosourcés : 11–13,5 cm pour R=5.
À épaisseur égale, la solution présentée délivre une performance supérieure à PUR, laines et polystyrènes. Les PIV restent meilleurs en λ, mais leur prix et leur fragilité les limitent.
Produit | λ (W/m·K) | Épaisseur pour R=5 |
---|---|---|
Aérogel | 0,013–0,020 | 3,6–5 cm |
PUR | 0,022–0,028 | 7–9 cm |
Laines | 0,032–0,045 | 9–12 cm |
Quand préférer cette solution : si l'épaisseur est critique, si la finition exige une couche continue, ou si l'on vise des niveaux d'isolation élevés sans sacrifier l'espace utile.
"Exemple : sur une cloison fine, 4 cm atteignent un niveau qu’exigeraient 10–12 cm de laine minérale."
Conseil pratique : comparez toujours le coût au mètre posé et la performance visée. Le prix d'achat est plus élevé, mais le gain d'espace et la valeur d'usage peuvent justifier l'investissement.
Optimiser l'épaisseur d'une paroi change souvent l'équation entre confort et espace utile.
Épaisseurs typiques : des panneaux de 3 à 25 mm permettent d'ajuster précisément la contrainte d'épaisseur sans perdre de surface habitable.
En enduit, plusieurs centimètres (jusqu’à ~8 cm en ITE selon produit) servent à lisser les façades et traiter les détails thermiques. Les panneaux hydrophobes peuvent offrir un λ ≤ 0,020 W/m·K et un classement feu A1.
La faible épaisseur préserve l'espace intérieur et facilite les alignements de finitions.
Coordonnez plinthes, encadrements et équipements avec l'épaisseur ajoutée.
Prévoyez au mètre linéaire les profilés, chevilles et fixations pour une pose nette. 👉
Choisissez finitions compatibles : enduits décoratifs, parements ou peintures selon système.
Évaluez la structure du support (hygrométrie, planéité) pour garantir durabilité.
💡 Conclusion : jouez sur l'épaisseur juste pour optimiser espace et esthétique, sans compromis sur la isolation. Nous recommandons une coordination précise entre fabricant et poseur pour un résultat pérenne.
Le budget d’un projet doit intégrer plus que le simple coût du matériau. Nous évaluons ici les postes à prévoir pour un choix éclairé et durable.
Les panneaux se vendent en général entre 40 et 80 €/m². Le prix varie selon l’épaisseur, le λ annoncé et les services (découpe, accessoires).
L’enduit posé revient typiquement à 350–400 € TTC / mètre carré. Ce tarif inclut préparation du support, application et finition de base.
Certains fabricants annoncent une durée de vie > 25 ans et une maintenance quasi nulle.
À long terme, les économies d’énergie et la stabilité des performances améliorent le bilan économique. Le coût total doit intégrer matériaux, main-d’œuvre, accessoires, préparation et éventuels échafaudages.
Poste | Fourchette | Remarque |
---|---|---|
Panneaux | 40–80 €/m² | Varie avec épaisseur et marque |
Enduit posé | 350–400 €/m² | Inclut préparation et finition |
Coût total (exemple) | Selon chantier | Inclut pose, access., échafaudage |
"Demandez plusieurs devis détaillés (épaisseur, λ, finitions) et anticipez les délais d'approvisionnement pour caler votre planning."
Sécuriser l'approvisionnement exige autant d'attention que le choix technique du produit. Nous recommandons d'encadrer la commande par des exigences précises pour éviter retards et non‑conformités.
Exigez les certificats obligatoires : classement feu, λ mesuré, hydrophobie et rapports d'essais complets.
Demandez les fiches techniques, la traçabilité des matières, notamment la silice utilisée, et la méthode de test (température, humidité).
Ne jugez pas uniquement le prix d'achat. Intégrez la durée de vie, la maintenance, l'énergie économisée et le recyclage.
Non seulement réduire le coût d’achat, mais mesurer le coût total de possession sur la durée.
Les offres anormalement basses cachent souvent des produits hors spécifications ou des contrefaçons.
Demandez un échantillon et testez en conditions réelles (support, hygrométrie).
Vérifiez MOQ, délais, garantie (minimum 12 mois) et support technique.
Privilégiez des fournisseurs habitués aux chantiers bâtiment et aux exigences feu.
Point | À exiger | Pourquoi |
---|---|---|
Certificats | Rapports d'essais, λ déclaré | Sécurité et conformité |
Traçabilité | Origine de la silice | Qualité matériau |
Service | Stock, délais, SAV | Continuité de chantier |
"Inclure dans le contrat les performances garanties et un plan de contrôle qualité."
Une pose soignée conditionne les performances réelles sur chantier. Nous présentons ici les étapes clés pour une installation conforme et sûre.
Préparez la surface : propre, plane et dépoussiérée. Appliquez un primer si le système l'exige.
Découpe : outils standards, arêtes nettes et ajustements précis pour limiter les ponts thermiques.
Fixation : les panneaux peuvent être collés, vissés ou fixés mécaniquement selon le support et la charge.
Étanchéité : traitez joints, pénétrations et liaisons murs/planchers/plafond pour assurer la continuité.
Enduits : respecter dosages, temps de prise et épaisseurs par passe ; protéger des intempéries.
Granulés : mise en place contrôlée pour éviter tassements ; respecter la densité prescrite.
Contrôlez l'humidité du support : l’absence d’eau stagnante est indispensable. Même avec une hydrophobie élevée, les règles de l’art s’appliquent.
Respecter les températures de service et les prescriptions fabricant (colles, chevilles, recouvrements).
Porter des EPI : lunettes, masque et gants lors de la découpe et de la pose de tout matériau isolant.
Certains panneaux résistent au feu et au service jusqu’à ~650 °C ; vérifiez les fiches techniques.
"Une installation maîtrisée conditionne l’atteinte des performances annoncées."
Pour passer rapidement d’un diagnostic à l’action, structurez votre projet en étapes simples. Nous proposons une checklist claire et des critères de choix pour sélectionner la bonne solution.
👉 Mesurer la surface exacte à traiter (en mètre carré).
👉 Vérifier l’épaisseur disponible : panneaux 3–25 mm ; enduit plusieurs cm.
👉 Définir le niveau de performance (R visé, λ bas attendu).
👉 Fixer le budget et les délais (panneaux 40–80 €/m² ; enduit posé 350–400 €/m² TTC).
👉 Demander 2–3 devis comparables (épaisseur, λ, pose, finitions).
👉 Vérifier certificats : classement feu, hydrophobie, garanties et assistance technique.
Panneaux sous forme rigide conviennent aux surfaces planes et régulières. Ils offrent un bon compromis épaisseur/performances.
Enduit isolant assure la continuité et supprime les ponts thermiques sur façades et détails.
Vrac / granulés sont recommandés pour remplir cavités et zones d’accès restreint.
Définir la capacité d’isolation selon usage : mur, toiture, plancher.
Planifier logistique et stockage ; anticiper protections de chantier.
Étudier un phasage : traiter d’abord les zones critiques en aérogel, recourir à d’autres isolants ailleurs.
Aérogel peut compléter une stratégie globale (ventilation, étanchéité à l’air, menuiseries).
💡 Simuler le gain énergétique et le retour sur investissement attendu avant décision.
Étape | Action | Repère |
---|---|---|
Diagnostic | Mesure surface et épaisseur disponible | mètre carré, mm |
Comparaison | Demander 2–3 devis détaillés | 40–80 €/m² (panneaux) / 350–400 €/m² (enduit posé) |
Vérification | Certificats, garantie, assistance | Classe feu, λ mesuré, >25 ans durabilité |
L’aérogel confirme sa place quand l'isolation doit rester fine sans perdre en efficacité.
Sa conductivité thermique extrêmement basse (≈0,011–0,020 W/m·K) et ses formats fins offrent un vrai gain d'espace. Thermique extrêmement performant, il combine hydrophobie, classement feu A1 sur certains panneaux et durée de vie > 25 ans.
Cela signifie qu’avec quelques millimètres, vous obtenez des niveaux de performance élevés et durables. Le coût initial se compense sur le long terme par la valeur d’usage et les économies d'énergie.
Choisissez la forme adaptée (panneaux, enduit, vrac), exigez certificats et pose soignée. Nous recommandons de comparer plusieurs devis à performances équivalentes avant décision.
L’aérogel de silice est un matériau nanoporeux très léger offrant une conductivité thermique extrêmement faible (λ très basse). Sa structure réduit fortement les transferts de chaleur par conduction et convection. Cela le rend adapté aux projets où l’espace est limité et où l’on souhaite des performances supérieures sans augmenter l’épaisseur des parois.
Nous recommandons l’aérogel quand l’objectif est de maximiser la résistance thermique avec un gain d’espace. Il limite les ponts thermiques, améliore le confort intérieur et peut réduire la consommation énergétique. Il est particulièrement pertinent pour rénovations, rénovation énergétique réglementaire et applications techniques (toitures, planchers techniques).
Le marché connait une croissance à deux chiffres portée par la baisse progressive des coûts, l’innovation produit (panneaux, enduits) et l’adoption par des acteurs du BTP. Les usages se démocratisent, notamment pour la rénovation haut de gamme et les opérations où l’espace d’isolation est contraint.
Sa structure nanoporeuse piège l’air et limite les mouvements de convection. Les liaisons solides sont minimisées, ce qui réduit la conduction. Le résultat : une conductivité thermique extrêmement faible et une stabilité des performances dans le temps lorsqu’il est correctement mis en œuvre.
Non seulement il provient d’applications aérospatiales, mais il peut être appliqué au bâtiment. Le transfert technologique a permis de développer des formes adaptées : panneaux, enduits et granulés pour murs creux, rendant le matériau opérationnel en construction et rénovation.
Thermiquement, la conductivité peut atteindre ≤ 0,020 W/m·K selon la formulation, offrant des R élevés à faible épaisseur. Acoustiquement, certains produits permettent de réduire la transmission sonore jusqu’à 16 dB. La durabilité est bonne : hydrophobie, perméabilité aux gaz contrôlée et résistance au feu selon les formulations.
On le trouve en panneaux rigides ou semi-rigides, en enduit isolant pour continuité et suppression des ponts thermiques, en vrac ou granulés pour remplissage de cavités, et en composites avec fibres pour applications spécifiques. Chaque forme répond à des besoins différents d’épaisseur et d’installation.
Les panneaux typiques vont de 3 à 25 mm d’épaisseur ; les enduits peuvent atteindre plusieurs centimètres. Le choix dépend de la résistance thermique visée et des contraintes d’espace. À épaisseur égale, l’aérogel surpasse la plupart des isolants traditionnels.
À épaisseur égale, il offre des performances supérieures (λ plus bas). Il est idéal en cas de contraintes d’espace ou pour améliorer la performance sans toucher l’enveloppe extérieure. Le choix dépendra toutefois du coût, de la mise en œuvre et des exigences réglementaires.
Les panneaux et enduits sont plus onéreux à l’achat que la majorité des isolants classiques. Cependant, le coût total de possession peut être favorable grâce aux économies d’énergie, à la faible maintenance et à la durée de vie. Il faut comparer les offres en tenant compte de l’épaisseur nécessaire et des gains énergétiques projetés.
Exigez certificats, essais thermiques (λ), performances feu, durabilité et fiches techniques compatibles RT/RE. Vérifiez la traçabilité, la conformité aux normes et évitez le fournisseur le moins cher sans garanties de performance ou de recyclabilité.
Couper ou poser selon les préconisations fabricant : collage, fixation mécanique ou enduisage. Utiliser EPI adaptés si manipulation en vrac ou découpe. Protéger contre l’humidité pendant la pose et respecter les températures de service pour conserver les propriétés.
Utilisez notre checklist projet : surface à traiter, épaisseur disponible, performance visée, budget et délais. Panneaux pour finitions propres et faible épaisseur, enduit pour continuité et suppression des ponts thermiques, vrac pour remplissage de cavités inaccessibles.
Les formulations hydrophobes limitent l’absorption d’eau et maintiennent la performance. Une mise en œuvre soignée et des traitements de surface prolongent la durée de vie. La maintenance est généralement faible si l’enveloppe est correctement conçue.
Oui. En rénovation, remplacer un isolant épais par un panneau plus mince en aérogel peut réduire les pertes et améliorer le R global, entraînant des économies de chauffage mesurables. Nous conseillons d’utiliser une simulation thermique ou un audit pour chiffrer précisément le bénéfice.
Ne basez pas la décision uniquement sur le prix au mètre carré. Vérifiez la conductivité annoncée, l’épaisseur nécessaire pour atteindre la résistance thermique, les conditions de pose et la compatibilité avec le bâtiment. Méfiez-vous des produits contrefaits et des fiches techniques incomplètes.